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Histoire éducative 7 à 8 ans 17 minutes (1)

Raoul, le vilain petit garçon

Raoul est un petit garçon espiègle et paresseux qui, après avoir rencontré une nouvelle élève, décide de changer et de devenir gentil pour se faire des amis. À travers ses efforts, il découvre peu à peu la joie d'être bienveillant et les conséquences de ses actions sur les autres.

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Raoul, un garçon de 7 ans aux cheveux bruns en bataille et aux yeux pétillants, se tient debout sur un banc de parc avec un grand sourire. Il porte un t-shirt coloré et un short, tendant une main amicale vers une petite fille de 7 ans, aux longs cheveux châtains et aux yeux noirs brillants, assise sur le banc avec un bonbon à la main, son visage illuminé d'un sourire surpris et heureux. Le parc est ensoleillé, avec des arbres verdoyants et des fleurs colorées. En arrière-plan, des enfants jouent et des parents discutent. Raoul tend un bonbon à la petite fille, symbolisant leur nouvelle amitié et leur moment de joie sous le ciel bleu. signaler un problème avec cette image

Raoul

Il était une fois un petit garçon qui s'appelait Raoul. Et, si vous vous demandez à quoi il ressemblait, vous devez imaginer toutes les tares réunies en un seul petit garçon. Rangeait-il sa chambre ? Quelle idée. Disait-il « merci » et « s'il vous plaît » ? Pourquoi faire ? Débarrassait-il la table après manger ? Se brossait-il les dents ? Se lavait-il les mains ? Écoutait-il ses parents quand ils lui parlaient ? Mangeait-il ce qu'on lui donnait à manger ? Faisait-il ses devoirs avant de jouer ? Demandait-il la permission avant de se servir ? S'excusait-il après avoir fait une bêtise ? Allait-il au lit quand c'était l'heure ? Ou encore, préparait-il son cartable tout seul ? Non. Raoul ne faisait rien de toutes ces choses. C'est comme si, au moment de les faire, toute son énergie l'abandonnait. Comme si le moindre de ces efforts lui coûtait à lui tout seul autant que l'escalade d'un Mont Everest ou le parcours d'un Tour de France. Aussi, vaincu d'avance par cette énorme paresse qui l'écrasait de tout son poids, il ne luttait pas. À quoi bon, se disait-il ? Ce n'était pas de sa faute : c'était la « fatigue » qui l'empêchait d'agir. Lui n'y pouvait rien. Elle était plus forte, voilà tout.

Mais de paresse, il n'en avait plus pour faire le reste : sauter sur le canapé, courir dans l'appartement, crier, chanter, rire à tue-tête ! Ah, pour cela tout allait bien. La fameuse paresse ne montrait plus le bout de son nez. Au contraire : elle cédait la place à sa cousine, la « joie de vivre ». Cette joie, quand elle entrait en lui, prenait toute la place. Elle en prenait tant, qu'il n'en restait plus pour la moindre petite pensée, la moindre réflexion. De sorte que notre Raoul ne pensait plus. Une idée lui venait en tête ? Il l'exécutait sans réfléchir. Que cette idée soit bête ou moins bête, qu'importe. Les conséquences de ses actions n'étaient jamais que constatées après les faits. Et des conséquences, fâcheuses pour la plupart, il y en avait. Mais, à cause de la joie de vivre, vous savez... le pauvre Raoul n'y pouvait rien. Elle était plus forte, voilà tout.

Quelle réputation pensez-vous que notre petit héros devait avoir dans la famille ? Exécrable, bien entendu. Parents, grands-parents, oncles, tantes, mais aussi voisins ou maîtres d'école : tout le monde était à bout. Autour de lui, ce n'était que cris, colère, menaces, punitions. Mais Raoul s'en fichait. Du moment que lui, Raoul, était satisfait, tout allait bien. Les punitions ? Il les narguait. Les cris ? Il les couvrait de ses rires moqueurs. Décidément, rien ne lui manquait, puisqu'il s'avait soi-même, ainsi que les gens autour de lui qui, malgré leurs remontrances, continuaient tout de même à s'occuper de lui.

Oui, c'est bien de ce petit garçon dont nous allons parler ici.

La Rentrée des classes

À part ce que nous venons de dire, Raoul était un enfant comme les autres. Tout naturellement, donc, chaque année, après les vacances d'été, il retournait à l'école. Et, là, ses pauvres camarades devaient se résoudre à passer encore une année en sa présence. Une année de craintes, de plaintes, de bagarre parfois, quand ce n'était pas de pleurs. Bref, une année avec Raoul, quoi. Cependant, comme il arrive parfois, il pouvait y avoir des changements dans la classe. Un camarade fidèle de l'année précédente ne revenait pas, ayant déménagé entre temps ou ayant sauté une classe. Au contraire, de nouveaux visages pouvaient apparaître, en provenance pour certains de la classe d'à côté, quand ce n'était pas de pays lointains. Mais cette année, il y eut une nouvelle élève toute particulière. Une jolie petite fille aux longs cheveux châtains et aux yeux noirs. Quand Raoul l'aperçue, il se passa ce qu'il ne s'était encore jamais passé en lui : il se sentit submergé par la beauté d'une personne autre que lui-même. Bouche-bée, immobile, il ne pouvait détacher d'elle son regard silencieux. Pendant la récréation, désireux de s'en approcher, il l'a trouva sautant à la corde. Mais, notre pauvre Raoul ne sachant que prendre, voler, pousser, arracher des mains, et surtout étant incapable de réfléchir aux conséquences de ses actes, il ne trouva rien de mieux que de lui prendre sa corde sans rien lui demander en la saisissant au vol et en la tirant de toutes ses forces. La fille, luttant d'abord malgré la surprise avant de lâcher et tomber rudement à terre, lui dit droit dans les yeux : « tu es le garçon le plus méchant que j'ai jamais vu. »

Le soir, de retour à la maison, ce n'est plus un Raoul qui rentra chez lui, mais une statue de marbre sortie d'un film au ralenti. S'était-on trompé d'enfant ? Où était donc passé l'original ? Les parents se regardèrent, interloqués, cherchant à comprendre. Où étaient passés les cris, les sauts, les bruits qui accompagnaient invariablement leur petit Raoul ? Non pas qu'il obéissait quand on lui demandait quelque chose, non. Mais ce mutisme soudain et constant surpris évidemment tout le monde. C'était comme si, pour la première fois, oui, c'est bien ça, c'était comme si Raoul s'était mis à... penser.

La maman, qui aimait son Raoul malgré tous ses défauts comme le font toutes les mamans, alla le voir sur son lit et lui demanda :

- Raoul, mon petit Raoul, que se passe-t-il avec toi ?

- Rien, répondit-il.

- Es-tu sûr mon Raoul, insista la maman ?

- Eh bien... commença Raoul, avant de raconter tout ce qui s'était passé.

Alors, la maman rit aux éclats :

- Mais, mon petit Raoul, si tu veux te faire des amis, il va falloir devenir gentil !

- Gentil ? répondit Raoul... Mais qu'est-ce qu'il faut faire pour devenir gentil ?

- Oh, mon Raoul, répondit la maman pleine de bienveillance, beaucoup de choses !

- Quoi par exemple ?

- Eh bien, par exemple... il faut, quand je t'appelle le matin, te lever tout de suite, pour ne pas être en retard à l'école.

- Et c'est tout ?

- Oh, non ! Il faut encore, par exemple, faire ton lit quand je te le demande.

- Et c'est tout ?

- Oh, non ! Il faut encore se brosser les dents, apprendre à lasser tes chaussures, ranger ta chambre, plier ton linge, faire tes devoirs, passer l'aspirateur, manger des fruits...

- Tout ça ! S'écria notre Raoul ! Mais c'est trop ! C'est trop ! Je ne pourrai jamais !

- Oui, dit la maman en se levant et se dirigeant doucement vers la porte de la chambre. Tout cela n'est pas facile à faire. Mais... si l'on veut se faire des amis...

Alors qu'elle allait franchir le seuil, Raoul l'appela d'une petite voix :

- Maman ?

- Oui, mon Raoul ?

- Je... je vais essayer.

La maman fit un grand sourire avant de quitter la pièce.

Les Débuts difficiles

Le lendemain, le réveil sonna comme tous les jours. Aussi, comme tous les jours, Raoul l'entendit. Mais comme tous les jours, il resta au lit. Car, en effet, comme il était bon d'y rester ! Comme il était bon d'ignorer les obligations et de laisser la maison se réveiller sans lui ! Mais la maman arriva et lui dit : « mon Raoul, as-tu oublié ce que tu m'as dit hier ? » Et Raoul, se dit : « quoi ? Il faut aussi se lever dès qu'on se réveille ? Oh non... » Mais, il se mit à penser à la petite fille de l'école et, prenant son courage à deux mains, se dit : « Bon ! OK ! Je vais essayer ! JE VAIS ESSAYER ! » Alors, dans un effort sur-humain, dans une lutte de titans contre cette paresse lourde comme une baleine qui l'immobilisait d'une main de fer, Raoul, dans un cri de rage, parvint à s'extraire du lit. S'en était fait. Il était là, debout devant son lit, surpris lui-même par ce qu'il venait de se passer. « Tiens, se dit-il, ça n'a même pas fait mal au final. »

Puis, il prit son petit déjeuner. Bien entendu que Raoul ne mangeait jamais le fruit que sa maman lui préparait pourtant avec amour. Elle lui dit alors : « Raoul, as-tu oublié ce que tu m'as dit ? » Et Raoul se dit : « comment ? Il faut aussi manger le fruit du petit-déjeuner ? Oh non... » Mais, il pensa à la petite fille de l'école et se dit : « OK ! D'accord ! Je vais essayer ! JE VAIS ESSAYER ! » Et, prenant un quartier, l'enfourna dans sa bouche en se bouchant le nez. Or, tout en mâchant, Raoul s'aperçut d'une chose étrange : le fruit n'était pas spécialement mauvais, au final. En fait, il fallait le dire : il était même bon. Chose dont on ne se rend compte qu'une fois l'avoir goûté, ce que Raoul s'était toujours refusé à faire.

Puis, vint encore le temps de se brosser les dents, de s'habiller, de prendre ses affaires, de mettre ses chaussures, d'aller à l'école. À toutes ces occasions, Raoul se plaignit d'abord, mais finit toujours par prendre son courage à deux mains. Et, soufflant, s'encourageant de toutes les manières, il finit toujours par faire ce que lui demandait sa maman. Alors, un miracle se produisit : il arriva pour la première fois de sa vie à l'heure à l'école, coiffé, bien habillé. Sa maman l'embrassa comme jamais au moment de le quitter. Les maîtresses ainsi que les camarades de classe le regardèrent passer dans la cour de récréation, bouches-bées.

Le soir, dans son lit, Raoul fit le bilan de la journée. Une sensation étrange l'habitait. Jusque-là, faire ses devoirs, écouter ses parents ou partir à l'heure à l'école, tout cela ne lui inspirait que désagréments. Mais en ce jour, il avait pour la première fois expérimenté le plaisir que l'on retire de ces choses une fois qu'on les a faites. « En fait, c'est bien d'être gentil » se dit-il.

La Méfiance

Ainsi, Raoul, de jour en jour, de semaine en semaine, s'entraîna avec acharnement à la gentillesse. Il s'entraîna tant et si bien, que son nom devint un sujet de discussion dans tout le quartier. Dans la famille, on multipliait les visites pour voir le changement de ses propres yeux. À l'école, on ne fuyait plus devant lui. Parfois, on pouvait même lui parler comme à un élève comme les autres. Tout le monde observait son évolution, parfois avec incrédulité, parfois avec méfiance, parfois avec admiration. Tout le monde... sauf notre petite fille aux longs cheveux châtains et aux yeux noirs qui intéressait tant notre petit Raoul. Car, en effet, après la mésaventure du premier jour, sa mère avait obtenu de la directrice qu'elle la change de classe. Et, Raoul ne pouvait donc plus la voir que pendant les récréations. Seulement, même en étant devenu le garçon le plus gentil du monde, à peine s'approchait-il d'elle qu'elle s'éloignait de lui, invariablement.

Alors, Raoul ressombra dans le silence et la mélancolie. Le soir, quand sa mère vint le voir sur son lit, il lui dit : « À quoi ça sert d'être gentil ? » avant de raconter toute l'histoire. Alors, la maman leva les bras et dit : « et oui, mon Raoul. Les gens ont de la mémoire ! Si tu veux te faire des amis, il faut être gentil tout de suite avec eux ! Mais ce n'est pas grave, tu le sauras pour la prochaine fois, quand tu rencontreras une autre jolie petite fille. » Mais, pour Raoul, les autres « jolies petites filles », ça ne l'intéressai pas beaucoup. Une seule comptait pour lui. Et il savait qu'il n'y en aurait jamais d'autre.

La Seconde chance

Ainsi passèrent les jours, Raoul devenait toujours plus gentil, de sorte qu'on le saluait avec le sourire. Les maîtres et les maîtresses le prenaient en exemple. Les voisines lui achetaient des bonbons. Mais Raoul devenait chaque jour plus grave, plus pensif. Il cherchait le moyen de montrer à sa camarade combien il avait changé.

Un jour de carnaval, tout le monde fut invité à l'école. Des stands de chamboule-tout se dressèrent dans la cour. Les parents vinrent participer aux festivités. La musique retentissait, les enfants se poursuivaient en criant au milieu des rubans et des bulles de savon. Raoul observait. En retrait, la petite fille s'amusait sur sa trottinette à suivre un parcours routier pour enfants. À un moment, elle prit un virage trop abruptement et tomba. La petite fille se mit alors à pleurer fortement. Mais, à cause du bruit et de la fête, personne ne la remarqua. Personne, sauf Raoul, bien entendu. Il accourra vers elle, se demandant quoi faire. Alors, il lui prit doucement la main pour la guider vers un banc avoisinant sur lequel ils s'assirent tous les deux. Derrière ses pleurs, la petite fille se demanda à qui appartenait cette main si douce qui lui venait en aide. Mais, de derrière les flots de larmes qui continuaient d'inonder ses yeux, elle ne put reconnaître son assistant. Alors, Raoul, se demandant quoi faire encore, senti quelque chose dans sa poche. Cette chose, c'était un bonbon. Mais pas n'importe quel bonbon. Le meilleur bonbon que l'on pouvait recevoir comme récompense à l'école pour ses bonnes actions. Pour avoir ce bonbon-là, il fallait des exploits. N'avoir que des 10 pendant un mois d'affilé, ou ramasser tous les déchets de la cour de récréation pendant une semaine. Et, bien que Raoul soit devenu exemplaire, ce bonbon qu'il gardait dans la poche pour le déguster à son aise, il ne comptait pas le partager. Cependant, vous savez bien ce qu'aurait fait le garçon le plus gentil du monde à cette occasion. Alors, Raoul le donna à la petite fille qui, machinalement, le glissa dans la bouche. Et là, ce fût une telle surprise gustative, une telle explosion de saveur qu'elle s'arrêta tout net de pleurer. Qui était donc ce camarade qui prenait tant soin d'elle à l'instant ? Se frottant les yeux pour chasser les larmes, elle finit par y voir clair et, tournant son regard vers lui, fut saisie de surprise et d'incrédulité. « C'est... toi ? » dit-elle avec un air d'incompréhension. Alors, Raoul lui dit : « Oui, c'est moi. Moi, le plus vilain garçon que la Terre ait jamais porté. C'est moi, moi qui pour toi a fait tous les efforts du monde afin de cesser d'être méchant, et qui après tout ce temps suis devenu gentil. » Alors, la petite fille, figée dans son expression de surprise, lui dit encore : « et... tu as fait tout ça... pour moi ? » « Oui, pour toi » répondit Raoul. Alors, doucement, imperceptiblement, l'expression de stupeur de la jeune fille se métamorphosa progressivement en un adorable sourire silencieux, ses yeux plongés dans ceux de Raoul. Après quoi elle lui saisit la main et lui dit, le plus sérieusement du monde : « À partir d'aujourd'hui, on ne se quitte plus. »

Et devinez quoi ? Nous ne nous sommes plus quittés. Je dis « nous », car Raoul, c'est celui-là même qui vous raconte cette histoire.


Auteur de cette histoire : Guillaume Dutrain (http://www.youtube.com/@ContesdelaruedesSaints-i8n)


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Exécrable
Très mauvais, détestable.
Interloqués
Surpris, ne sachant pas quoi dire ou faire.
Cousine
Fille du frère ou de la sœur de quelqu'un.
Vaillant
Courageux, qui fait des efforts.
Obligations
Choses que l'on doit faire.
Exécutait
Faisait, accomplissait.
Conséquences
Ce qui arrive à la suite d'une action.
Narguait
Se moquer de quelqu'un en lui montrant qu'on est supérieur.
écrasait
Rendre quelqu'un très fatigué ou sans énergie.
Maman
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